Dans
le cadre de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars
prochain, l’association «l’Egalité c’est pas sorcier », la FSU, la Ligue
de l’enseignement et Femmes solidaires organisent une soirée débat sur
le thème de l'égalité femme/homme dans l'éducation !
inscription par facebook ici et par mail ici
Teaser de présentation !
Derrière les débats actuels sur la prétendue théorie du genre de (trop) nombreuses personnes, et notamment des responsables politiques de premier plan, remettent en réalité en cause l’égalité femmes/hommes dans la société, à rebours des avancées sociales majeures de ces dernières décennies. Pourtant 70 ans après l’obtention du droit de vote des femmes, de nouvelles conquêtes sont nécessaires.
L’école doit assumer, avec une dimension éducative adaptée à chaque âge, son rôle dans la lutte contre les inégalités femmes/hommes. Aujourd’hui l’orientation scolaire et professionnelle ne peut plus reposer sur une assignation, de par le sexe, à un rôle social déterminé. Même la langue est concernée parce qu’elle véhicule par sa grammaire, son vocabulaire et ses évolutions des représentations sociales. A ce titre l’égalité femmes/hommes doit se concrétiser dans le langage utilisé tous les jours à l’école comme dans la vie.
Au cours de cette soirée, deux tables rondes se dérouleront dans une optique résolument pluridisciplinaire avec des intervenants venants d’horizons très divers. Genièvre Brisac, Lola Lafon, Chalha Beski, écrivaines, Thierry Magnier, éditeur, Florence Schreiber, bibliothécaire, et Henriette Zoughebi, Vice-présidente du Conseil régional en charge des lycées et des politiques éducatives, débattront du rôle de la littérature et de l’imaginaire dans l’invention des possibles pour les filles et les garçons. Sera notamment abordée la question de la règle de proximité, qui permet l’accord de l’adjectif avec le nom le plus proche, pour favoriser un usage créatif et libre du français sans valoriser la domination masculine.
Xavière Gauthier, historienne, Edouard Durand, juge pour enfants, Bernadette Croison, syndicaliste enseignante, Sabine Salmon, militante associative et Ernestine Ronai, coordonatrice nationale de la lutte contre les violences faites aux femmes (Miprof), démontreront combien la lutte contre les inégalités femmes/hommes fait progresser l’ensemble de la société.
« J’aime beaucoup la règle ancienne qui consistait à mettre le verbe et l’adjectif au féminin quand il était après le féminin, même s’il y avait plusieurs masculins devant. Je trouve cela plus élégant parce qu’on n’a pas alors à se demander comment faire pour que çà ne sonne pas mal » Josette Rey-Debove, linguiste
Liste de l'ensemble des intervenant-e-s :
Chahla Chafiq, écrivaine et sociologue
Geneviève Brisac, écrivaine et éditrice
Carine Delahaie : rédactrice en cheffe de Clara Magazine
Marie Desplechin : écrivaine
Edouard Durand : juge pour enfants
Xavière Gauthier : historienne
Bernadette Groison : syndicaliste enseignante
Lola Lafon : écrivaine
Thierry Magnier : éditeur
Ernestine Ronai : coordinatrice nationale de la lutte contre les violences faites aux femmes (Miprof)
Sabine Salmon : présidente nationale de Femmes solidaires
Florence Schreiber : bibliothécaire
Henriette Zoughebi : vice-présidente de la Région Ile-de-France et présidente de l’Égalité c'est pas sorcier
Contact et inscription :
Henriette Zoughebi,
06 03 85 55 19
Henriette.zoughebi@iledefr ance.fr
inscription par facebook ici et par mail ici
Teaser de présentation !
Derrière les débats actuels sur la prétendue théorie du genre de (trop) nombreuses personnes, et notamment des responsables politiques de premier plan, remettent en réalité en cause l’égalité femmes/hommes dans la société, à rebours des avancées sociales majeures de ces dernières décennies. Pourtant 70 ans après l’obtention du droit de vote des femmes, de nouvelles conquêtes sont nécessaires.
L’école doit assumer, avec une dimension éducative adaptée à chaque âge, son rôle dans la lutte contre les inégalités femmes/hommes. Aujourd’hui l’orientation scolaire et professionnelle ne peut plus reposer sur une assignation, de par le sexe, à un rôle social déterminé. Même la langue est concernée parce qu’elle véhicule par sa grammaire, son vocabulaire et ses évolutions des représentations sociales. A ce titre l’égalité femmes/hommes doit se concrétiser dans le langage utilisé tous les jours à l’école comme dans la vie.
Au cours de cette soirée, deux tables rondes se dérouleront dans une optique résolument pluridisciplinaire avec des intervenants venants d’horizons très divers. Genièvre Brisac, Lola Lafon, Chalha Beski, écrivaines, Thierry Magnier, éditeur, Florence Schreiber, bibliothécaire, et Henriette Zoughebi, Vice-présidente du Conseil régional en charge des lycées et des politiques éducatives, débattront du rôle de la littérature et de l’imaginaire dans l’invention des possibles pour les filles et les garçons. Sera notamment abordée la question de la règle de proximité, qui permet l’accord de l’adjectif avec le nom le plus proche, pour favoriser un usage créatif et libre du français sans valoriser la domination masculine.
Xavière Gauthier, historienne, Edouard Durand, juge pour enfants, Bernadette Croison, syndicaliste enseignante, Sabine Salmon, militante associative et Ernestine Ronai, coordonatrice nationale de la lutte contre les violences faites aux femmes (Miprof), démontreront combien la lutte contre les inégalités femmes/hommes fait progresser l’ensemble de la société.
« J’aime beaucoup la règle ancienne qui consistait à mettre le verbe et l’adjectif au féminin quand il était après le féminin, même s’il y avait plusieurs masculins devant. Je trouve cela plus élégant parce qu’on n’a pas alors à se demander comment faire pour que çà ne sonne pas mal » Josette Rey-Debove, linguiste
Liste de l'ensemble des intervenant-e-s :
Chahla Chafiq, écrivaine et sociologue
Geneviève Brisac, écrivaine et éditrice
Carine Delahaie : rédactrice en cheffe de Clara Magazine
Marie Desplechin : écrivaine
Edouard Durand : juge pour enfants
Xavière Gauthier : historienne
Bernadette Groison : syndicaliste enseignante
Lola Lafon : écrivaine
Thierry Magnier : éditeur
Ernestine Ronai : coordinatrice nationale de la lutte contre les violences faites aux femmes (Miprof)
Sabine Salmon : présidente nationale de Femmes solidaires
Florence Schreiber : bibliothécaire
Henriette Zoughebi : vice-présidente de la Région Ile-de-France et présidente de l’Égalité c'est pas sorcier
Contact et inscription :
Henriette Zoughebi,
06 03 85 55 19
Henriette.zoughebi@iledefr