samedi 9 juin 2012
mercredi 7 mars 2012
jeudi 1 mars 2012
CP – Pour que dans la langue, comme dans la vie, le masculin ne l’emporte plus sur le féminin, RDV le 6 mars 2012, 18h devant la Comédie française
Communiqué de presse – 29 février 2012 – Pour que dans la langue, comme dans la vie, le masculin ne l’emporte plus sur le féminin, rendez-vous le 6 mars 2012, 18h devant la Comédie française, place Colette
A L’initiative de L’égalité, c’est pas sorcier !, de Femmes Solidaires et de la Ligue de l’enseignement, un collectif appelle à un rassemblement devant la Comédie française, place Colette, pour populariser l’usage de la règle de proximité. « C’est l’une des rares places dans la capitale qui porte le nom d’une écrivaine et c’est face à un grand lieu où se jouent les pièces de Racine, qui utilisait la règle de proximité », précise Henriette Zoughebi, présidente de l’association L’égalité, c’est pas sorcier !, par ailleurs vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France.
Les écrivaines Isabelle Alonso, Chahla Chafiq, Marie Desplechin, Marie Etienne, Gwenaëlle Stubbe, ainsi que les historiennes Xavière Gauthier et Malka Marcovich, ont déjà confirmé leur participation.
Selon la règle de proximité, l’accord se fait avec le nom le plus proche, qui peut être féminin ou masculin. On aurait donc le choix d’écrire « que les hommes et les femmes soient belles » ou « que les femmes et les hommes soient beaux ».
Utiliser la règle de proximité permet de faire disparaître l’idée que « le masculin l’emporte sur le féminin » et qui transmet, de façon inconsciente, un monde de représentation où le masculin est considéré comme supérieur au féminin. En 1767, le grammairien Nicolas Beauzée écrivait que : « le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle ». L'idée de la supériorité d'un sexe sur l'autre est ainsi inculquée. Par la manière dont il façonne les mentalités, le symbolique impacte le réel. La langue permet de dire ce réel mais aussi de le transformer pour davantage d’égalité.
Pourquoi ne pas se permettre d’innover, en s’inspirant d’une pratique qui s'appliquait en toute légitimité jusqu’aux 17e-18e siècles ? Cela permettrait de dissoudre une règle archaïque, où le féminin est inférieur ou invisible, et de continuer le chemin visant à une égalité réelle entre les femmes et les hommes, dans la langue, comme dans la vie. En la réhabilitant aujourd'hui, le collectif veut offrir une nouvelle liberté à la langue, en bousculant les esprits et en les libérant d’habitudes acquises qui soutiennent le sexisme.
Le travail de popularisation du collectif a déjà porté ses fruits. La pétition « Pour que les hommes et les femmes soient belles ! » a recueilli, à ce jour, 5000 signatures.
Des lycéens et lycéennes de l’Ile d’Oléron, regroupées sous le nom Les êtres humaines, ont rejoint l’initiative en créant des visuels pour contre-illustrer la règle selon laquelle « le masculin l’emporte toujours sur le féminin », et une maison d’édition, Cogito, ergosum, a pris la décision d’adopter, pour tous ses ouvrages, la règle de proximité.
Par ailleurs, l’association L’égalité, c’est pas sorcier ! diffuse une exposition sur l’égalité des sexes qui reprend, entre autres thèmes, celui de la règle de proximité. Au mois de mars 2012, l’exposition sera visible une douzaine de villes sur tout le territoire : Bagneux, Bagnolet, Blanc Mesnil, Bobigny, Laval, Le Mans, Nîmes, Paris, Plaine Commune, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Toulouse, Villeneuve-Saint-Georges....
Continuons à œuvrer pour libérer la langue française des chaînes de la domination masculine!
Rendez-vous le 6 mars 2012, de 18h à 19h30, devant la Comédie française, place Colette, Paris 1e. Métro : Palais Royal - Musée du Louvre
A l’initiative de L’égalité, c’est pas sorcier !, Femmes Solidaires, la Ligue de l’enseignement
Avec le soutien d’associations : Association v.ideaux/teledebout, La Louve aimantée, la Maison des Babayagas, La marche mondiale des Femmes- Ile-de-France – Paris, de collectivités territoriales : Conseil général du Val-de-Marne, Villes de Bagnolet, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains
Plus d’information : http://www.legalite.org - http://www.petitions24.net/regleproximite
Contact : 07 86 66 29 48
vendredi 3 février 2012
6 mars 2012, 18h : rendez-vous devant la Comédie française
En 1767, le grammairien Nicolas Beauzée écrivait : "Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle". Quand on apprend aux enfants que "le masculin l'emporte sur le féminin", on leur transmet un monde de représentation où le masculin est considéré comme supérieur au féminin. On leur inculque, consciemment ou non, l'idée de la supériorité d'un sexe sur l'autre.
Par la manière dont il façonne les mentalités, le symbolique impacte le réel. La langue permet de dire ce réel, de le transformer. Elle est ainsi, avec le symbolique, l’un des vecteurs de l’égalité. C’est pourquoi, en mars 2011, L’égalité, c’est pas sorcier !, Femmes Solidaires et la Ligue de l’enseignement lançaient la pétition « Pour que les hommes et les femmes soient belles ! » avec l’objectif de populariser la règle de proximité. Selon cette règle, l’accord de l’adjectif ou du participe passé peut se faire avec le nom le plus proche, au féminin ou au masculin.
Cette règle s'appliquait en toute légitimité jusqu’aux 17e-18e siècles. En la réhabilitant aujourd'hui, nous voulons offrir une nouvelle liberté à la langue. Nous voulons bousculer les esprits, les libérer d’habitudes acquises qui soutiennent le sexisme.
Au programme :
- Remise de la pétition « Que les hommes et les femmes soient belles ! » pour la popularisation de la règle de proximité
- Des performances artistiques
- Des surprises….
A l’initiative de :
Femmes Solidaires, L’égalité, c’est pas sorcier !, la Ligue de l’enseignement
Avec le soutien
- d’associations :
La Louve aimantée, Télédebout, la Maison des Babayagas, Marche Mondiale des Femmes - Ile-de-France - Paris…
- de collectivités territoriales
Bagnolet, Saint-Denis, Stains, Val-de-Marne…